A lire, on retrouve le goût d'écrire. Surtout les blogs talentueux qui laissent croire qu'on atteindra ce niveau. Un jour peut être. Il en faut pourtant, du temps, à consacrer à cette activité. C'est presque un sacerdoce, devoir peser ses mots et ses phrases, trouver l'expression, la justesse et le ton. C'est souvent sans s'en rendre compte que le rythme naît des phrases alignées. Coucher des mots sur le papier est devenu une activité laborieuse, il faut réfléchir à sa phrase avant de l'écrire. L'informatique permet une forme d'écriture automatique qui se recompose au ciseau et à la colle virtuelle. Le processeur au service de la prose, le matheux au service du litteraire. Une sorte de fusion des matières où l'une devient dépendante de l'autre. Je pense que je serai incapable d'écrire sur papier, le stylo va moins vite que ma pensée et ma pensée est trop éphémère et impatiente pour attendre que l'encre coule. Le clavier est un meilleur ami et économise les feuilles que je noircirais sans que rien n'en jaillisse. C'est aussi le symbole d'une époque, la vitesse et l'urgence. Toujours aller plus vite...
Il n'y a que le rythme de la lecture,
qui n'a pas changé.
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