non, c'est pas le titre d'une histoire de matraquage en règle par les forces de l'ordre
ni celui d'une franche rigolade où l'on se paye des barres de rire
ni un coup de raymond par delà les enfers
juste un coup de fatigue quoi :)
J'ai passé ma journée à travailler sur un domaine auquel je ne connais rien et qui est particulièrement complexe. Une matinée ça va... je m'en suis sorti
mais un deuxième dossier est arrivé sur mon bureau
même domaine
autre question
et là je bloque, je n'arrive même pas à comprendre de quoi il s'agit, alors de là à commencer des recherches!
bref, je pense que j'ai besoin de repos avant d'entamer ce "truc".
Le début de semaine est toujours efficace, mais c'est incroyable de voir comment tout se ralenti au milieu... voire s'arrête carrément. Le temps suspend son vol, et les heures propices bla bla bla :)
propices à rien du tout! Quand le mouvement cesse, la machine a du mal à redémarrer.
Je passe d'étranges nuits, pas très reposantes. C'est une habitude chez moi, mais là je continue de cogiter sur mon taf, reformuler les courriers, repenser mes conclusions... et je me réveille en sursaut, cette nuit notamment, pour angoisser sur l'oubli de signature d'un pauvre courrier inutile.
On imagine pas le stress que peut générer cette profession. C'est perpétuel et permanent - c'est redondant je sais - ça n'a ni fin ni début, c'est en haut et en bas, partout insidieux, dans la tête et dans le corps, dans ton âme et dans les objets qui t'entourent. Les délais, les courriers qui te pressent de rendre des comptes, les échéances qui te poussent au cul, pour les conclusions, pour les audiences, pour les rendez-vous...
Et systématique ces dossiers qui trainent dans un coin, que tu laisse pourrir en sachant pertinemment qu'ils vont t'exploser au visage en giclant partout sur les mur de ton bureau minimaliste. Ils sont tapis dans l'ombre, mais on ne les oublit pas. On culpabilise de les laisser alors que le temps joue contre nous. On les voit et bientôt ils vont nous rire au nez.
C'est mon dossier du matin, celui que j'ai laissé trainé, était un de ceux là. Celui que j'ai ouvert et qu'après maintes recherches ai découvert... qu'on était dans la merde. ça a giclé partout!
fuck
Ca me manque de te lire ici :(
RépondreSupprimer(L)